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A partir de la Libération et jusqu’au début des années 1960, plusieurs figures centrales qui accompagneront le développement de notre Université sont recrutées dans les écoles et collèges universitaires de Limoges, comme Jean-François Jolliet, Albert Duchaigne ou Théophile Yvernaut. Ces chercheurs travaillent alors étroitement avec la municipalité et bientôt le jeune Rectorat.

Un embryon de réseau international se dessine dès les années 1960, notamment avec l’action du Cercle universitaire « Connaissance de l’Afrique ». Les étudiants sont encore peu nombreux, puisqu’en 1963 l’école de Médecine n’accueille que 413 étudiants, celle de Droit quelques centaines de plus.

Le paysage de la ville change, avec l’émergence de nouveaux bâtiments, construits rapidement comme le restaurant de la Borie en 1966. Les facultés sont créées par décret en 1967-1968 : tout est en place pour la naissance d’une université.

L'après-guerre

1968

24
octobre

Le 24 octobre 1968, l’Université de Limoges est officiellement créée.

L’Etat a non seulement dialogué avec ses chercheurs, mais aussi avec le personnel politique local – Jacques Chirac, alors secrétaire d’Etat et député de la 3e circonscription de Corrèze, a appuyé cette naissance, comme Louis Longequeue, maire de la Ville. Le mouvement étudiant de Mai a également souligné l’urgence de créer de nouvelles universités dans le Pays. A Limoges, il a permis d’exprimer le désir de la jeunesse de s’émanciper de la tutelle de l’Université de Poitiers.

De nouveaux locaux sortent de terre, comme l’IUT, construit en quelques mois seulement. A la rentrée 1968, l’Université de Limoges compte 4000 étudiants, dont 1266 en Droit, 939 en Médecine, 760 en Lettres et 132 à l’IUT.

Pendant une dizaine d’années, le développement des composantes va transformer radicalement Limoges, mais aussi la physionomie des villes accueillant tôt des sites distants, comme Egletons (1969).

Création de l'Université de Limoges

1968

Situées d’abord rue François Chénieux, la faculté de Médecine et la faculté de Pharmacie déménagent à côté du CHU. Cette étape s’ajoute à l’histoire pluriséculaire des formations en médecine à Limoges, qui commence au XVIIe siècle, avec la maîtrise des apothicaires (1626), dispensée dans une salle du couvent des Jacobins. Pierre Avril, formé en médecine à Montpellier, inquiet de voir à Limoges des médecins sans titre et sans savoir abuser de la crédulité des malades fonde en 1646 le Collège royal de médecine de Limoges.

Sur Marcland, les travaux débutent en 1974 et s’achèvent en 1976. En 1980, 130 enseignants forment déjà 2000 étudiants. Médecine et Pharmacie en comptent aujourd’hui 2233 – 1584 en médecine et 649 en pharmacie –, travaillant à proximité du tout nouveau Centre de Biologie et de Recherche en Santé (CBRS) et rayonnent grâce aux huit unités de recherche qui constituent aujourd’hui l’Institut de Génomique, Environnement, Immunité, Santé et Thérapeutiques.

Facultés de Médecine et de Pharmacie

1968

En 1968, la faculté de Droit accueille 1266 étudiants. Comme la Médecine, elle s’appuie sur une histoire longue, marquée notamment par la création en 1909 de l’Ecole de Droit, soutenue par la Ville. Elle a connu différentes localisations à Limoges, des locaux du Présidial à Vanteaux, avant de profiter de la restructuration d’ampleur du quartier de l’ancien Hôtel-Dieu lancée dans les années 1990 et qui l’ancre au cœur de la ville.

La FDSE compte aujourd’hui 2577 étudiants. Installée sur deux sites à Limoges et Brive, elle propose une vingtaine de diplômes et se démarque par son expertise en matière de droit du sport, droit des animaux, droit pénal international ou encore droit de l’environnement. Elle s’appuie sur les travaux de recherche de ses laboratoires : Observatoire des Mutations Juridictionnelles et Juridiques (OMIJ)Centre de Recherche sur l’Entreprise, les Organisations et le Patrimoine (CREOP) et le Laboratoire d’Analyse et de Prospectives économiques (LAPE).

Faculté de Droit et des Sciences économiques (FDSE)

1968

Le 8 juillet 1968, le Collège des Sciences devient la Faculté des Sciences. Elle est aujourd’hui présente sur quatre sites. Le campus La Borie à Limoges avait été identifié par le maire de Limoges, Louis Longequeue – dit-on, par avion – comme idéal pour implanter les activités scientifiques.

Il propose aujourd’hui trois grands domaines de formations : Mathématiques-Informatique-Physique-Chimie ; Sciences de la vie et Sciences & Techniques des Activités Physiques et Sportives (STAPS). Le site de Guéret est spécialisé en domotique. Le site d’Egletons est à la pointe en matière de génie civil, celui de Brive héberge notamment les STAPS, avec une spécialité pleine nature.

La FST compte aujourd’hui 3385 étudiants et rayonne par l’excellence des recherches menées par les 3 instituts XLIMIPAM et GEIST auxquels elle est associée. Dès les années 1980, elle se distingue notamment des autres composantes par l’internationalisation avancée de ses étudiants – ils sont alors en proportion deux fois plus nombreux que dans le reste de l’Université. Ce sont alors le Maroc, la Tunisie, la Grande-Bretagne et le Liban qui fournissent les contingents les plus importants.

Faculté des Sciences et Techniques (FST)

1968

Le Collège Littéraire Universitaire est né en 1966. Il se situe alors rue Albert Thomas. Les cours se passent dans des préfabriqués le long de la voie ferrée, au Lycée Turgot et dans une salle de l’école de Médecine. Devenue Faculté des Lettres, la nouvelle entité accueille en 1968 760 étudiants. Sa féminisation distingue rapidement la FLSH des autres composantes. En 1988, les étudiantes y forment près des ¾ des effectifs, contre 46 % à l’IUT et 30% en Sciences.

Située aujourd’hui sur le campus de Vanteaux, la FLSH compte 2771 étudiants en Licence, Master, Doctorat dans les domaines des Lettres, Arts, Langues, Sciences Humaines et Sociales. Elle s’appuie sur les activités de recherche de ses six laboratoires : Centre de recherches sémiotiques (CeReS), Centre de Recherches Interdisciplinaires en Histoire, Histoire de l’Art et Musicologie (CRIHAM), Espaces Humains et interactions culturelles (EHIC), Francophonies, Education et Diversité (FRED), le laboratoire de géographie physique et environnementale (GEOLAB) et le Groupe de recherches sociologiques sur les sociétés contemporaines (GRESCO).

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH)

1968

L’IUT ouvre ses portes en 1968. Les instituts de ce type sont alors récents dans le paysage académique français – leur création remonte à 1966 –, et s’implantent dans des villes où l’Université est absente ou encore fraîchement installée, dans un contexte favorable à l’essor de l’enseignement technique.

Celui de Limoges est alors dirigé par Yves Garault, qui en avait défendu l’opportunité avec les principaux industriels de la Région. L’IUT accueille pour sa première rentrée 132 étudiants en Génie Mécanique et en Gestion des entreprises et des administrations. A partir de 1971, il héberge sur un étage les services de la présidence qui s’organisent alors.

Vingt ans plus tard, il attire un millier d’étudiants, avec un recrutement géographique beaucoup plus large que les autres composantes. Aujourd’hui, l’IUT du Limousin forme 2397 étudiants répartis sur le territoire, à  Limoges, Brive, Egletons, Guéret, La Souterraine et Tulle. Il propose douze DUT et 22 Licences professionnelles.

IUT

1983

Le Festival des Francophonies est créé avec l’appui de l’Université de Limoges. Les chercheurs des secteurs littéraires affirment alors leurs spécialités, dégageant certaines singularités – la littérature populaire avec Ellen Constans et Jean-Claude Vareille, ou la Francophonie avec Jean-Marie Grassin. D’autres domaines émergeront, comme la sémiotique sous l’impulsion de Jacques Fontanille – la sociologie et les sciences de l’éducation prenant place auprès des disciplines installées depuis plus longtemps.

Programmation 1984

1986

L’Institut de Préparation à l’Administration Générale (IPAG) est créé en 1986. Il accueille aujourd’hui 34 étudiants et les prépare aux concours administratifs dans la Fonction Publique d’Etat, la Fonction Publique Territoriale ou Hospitalière.

L’IPAG occupe le site Turgot, réaménagé en 1996-1998 par l’architecte Massimiliano Fuksas, qui crée en jouant sur la forme ovoïde des amphithéâtres un bâtiment singulier, labellisé Patrimoine du XXe siècle. Avec un partenariat fort avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’IPAG développe des projets internationaux, formant notamment des étudiants sénégalais à l’administration publique.

 

Création de l'IPAG

1991

L’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges est née en 1991. L’impulsion de la Région Limousin, dès le milieu des années 1980, est importante pour comprendre comment Limoges est parvenue à obtenir la création de cette Ecole, d’abord située sur le site Gidé. Michel Mazet, Raymond Julien, Pierre-Yves Guillon, Claude Fray, Jean Desmaison et Armelle Vardelle sont impliqués dans sa naissance, comme Yves Garault.

L’ENSIL s’installe à ESTER à la rentrée 1996. Vingt ans plus tard, l’Université de Limoges et l’Ecole Nationale Supérieure de Céramique Industrielle (ENSCI) s’engagent dans la création d’une école d’ingénieurs unique, issue de la fusion de l’ENSIL et l’ENSCI. L’ENSIL-ENSCI forme aujourd’hui 740 futurs ingénieurs recherchés pour leurs compétences scientifiques, techniques et managériales dans des secteurs de pointe, avec un bassin de recrutement national et international.

Création de l'ENSIL

2007

Créé en 2007, l’Institut d’Administration des Entreprises se définit comme une école universitaire de management. Elle fait partie du réseau national des IAE, dont les premières entités émergent dans les années 1950, sur le modèle des business schools étatsuniennes. L’IAE forme aujourd’hui 430 étudiants à des postes de managers et gestionnaires à destination du monde professionnel.

2007 voit également l’intégration de l’Institut universitaire de formation des maîtres fondé en 1992 dans l’Université. Ce mouvement s’inscrit dans le processus d’harmonisation de l’enseignement supérieur européen. Devenue Ecole supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE), la nouvelle entité est également présente à Tulle et à Guéret. L’important fonds patrimonial « Histoire de l’éducation » conservé sur le site Condorcet témoigne de la richesse de l’histoire de la formation des maîtres à Limoges.

Création de l’IAE et intégration de l’IUFM à l’Université

2008

Créée en 2008 par la Région ex-Limousin et l’Université de Limoges, la mission principale de l’AVRUL est de faciliter la valorisation de la recherche des laboratoires de l’Université de Limoges, du projet au chiffre d’affaires.

Le travail de l’AVRUL classe aujourd’hui l’Université de Limoges à la deuxième place nationale en matière de création de start up, au 2ème rang pour le nombre de contrats d’exploitation de Propriété Industrielle signés, au 5ème rang pour le nombre de brevets délivrés. L’Agence permet de souligner combien les sciences appliquées et le lien entre recherche et innovation sont importants à Limoges.

Création de l’Agence de Valorisation de la Recherche Universitaire en Limousin

2011

Créée en novembre 2011, la Fondation Partenariale de l’Université de Limoges contribue au développement et à la promotion de l’Université. Elle unit les laboratoires, les équipes pédagogiques, les entreprises, les collectivités locales et les chambres consulaires. Elle compte parmi ses membres fondateurs de grands groupes, des établissements, des collectivités territoriales.

La fondation vise à favoriser la notoriété et l’attractivité nationale et internationale de l’Université, veille à l’adaptation des formations aux nouveaux secteurs d’activité, contribue à l’établissement de synergies entre l’Université et le monde socio-économique, soutient la recherche de demain.

Création de la Fondation Partenariale de l’Université de Limoges

2012

Situé sur le Campus Vanteaux, l’Institut Limousin de Formations aux Métiers de la Réadaptation forme 255 futurs professionnels du domaine paramédical : ergothérapeutes, masseurs-kinésithérapeutes et orthophonistes.

L’Institut s’appuie sur les activités de recherche du laboratoire Handicap, Activité, Vieillissement, Autonomie, Environnement (HAVAE). Favorisée par la Région Limousin, accompagnée par l’Agence Régionale de Santé, sa création s’inscrit dans le cadre des réflexions menées au niveau national dans le cadre du Plan Alzheimer 2008-2012.

Création de l'ILFOMER

2018

24
octobre

L’Université de Limoges, c’est aujourd’hui :

Une forte attractivité nationale et internationale
16 548 étudiant.e.s dont 2 146 étudiant.e.s internationaux
482 accords de coopération internationale actifs

Un excellent taux de réussite en licence
21ème sur 74 universités (enquête ministère 2016)

Un taux d’insertion performant
Licence pro à 30 mois : 86 %, Masters à 30 mois : 90 %

Une recherche valorisée
Un incubateur classé 10ème européen (enquête UBI 2014)
113 projets incubés depuis la mise en place de l’incubateur en 2000
66 projets distingués (dont 32 en coordination) par l’Agence Nationale de la Recherche

Spécialités de pointe
Optique-électronique, photonique ; Génomique et génétique animale ; Cancérologie ; Cryptographie ;  Biotechnologies ; Neuro Epidémiologie ; Immunologie ; Thérapeutique ; Eau et environnement ; Chimie verte ; Procédés céramiques et traitements de surface ; Justice transitionnelle ; Droit du sport ; Banque et finance ; Sémiotique ; Francophonie…

Découvrez le reportage réalisé par France 3

L'Université de Limoges fête ses 50 ans !

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